Céline Fremault se réjouit de l’accord intervenu ce samedi à Paris. « Ce texte marque un tournant historique dans la politique climatique internationale» précise d’emblée la Ministre bruxelloise cdH de l’Environnement qui était présente cette semaine à la COP.
L’accord de Paris vient clore quatre années de travail, une préparation intense à laquelle l’ensemble du globe - pays industrialisés, émergents et plus vulnérables - a contribué sans relâche et avec conviction. Il s’agissait de préparer au mieux l’adoption de ce nouvel accord dans la capitale française et de ne pas manquer notre rendez-vous avec l’Histoire.
Pour la Ministre bruxelloise, le pari est enfin réussi, car à l’inverse du protocole de Kyoto, le nouvel accord peut être qualifié d’universel et ambitieux :
- Universel car celui-ci va au-delà de la réduction d’émissions d’une petite quarantaine d’Etats. Cette fois, c’est la communauté internationale dans son ensemble qui est concernée par des contributions à l’objectif climatique.
- Ambitieux car il reprend un objectif à long terme qui se veut plus fort que les 2° C mentionnés par le GIEC.
Bien sûr, les ambitions contenues dans l’accord doivent encore être concrétisées par des contributions de réduction des émissions plus importantes de la part de la communauté internationale. A cette fin, les mécanismes de révision prévus dans l’accord doivent d’ailleurs les y pousser.
« L’accord de Paris n’est pas une fin en soi mais c’est un tournant majeur. Nous sommes maintenant sur la voie qui peut nous mener vers une société plus respectueuse de sa planète, plus sûre et plus juste» ajoute Céline Fremault. Et de conclure : « Je remercie, par ailleurs, la Présidence française pour sa grande rigueur et son volontarisme inlassable lors des négociations».