A quelques heures de la fin des travaux de la COP22, la Ministre de l’Environnement, Céline Fremault tient à faire part de son sentiment de satisfaction à l’égard de ce sommet qui se tient depuis 15 jours au Maroc. Après l’accord historique obtenu par la présidence française lors de la COP 21, il était évidemment difficile de placer la barre aussi haut, succéder à Paris constituait déjà un défi un soi pour la présidence marocaine.
« La COP 22 ne restera sans doute pas dans les annales de ces sommets sur le climat mais il faut reconnaître que, malgré un contexte international incertain suite au résultat du scrutin présidentiel américain et aux déclarations climato-sceptiques du futur locataire de la Maison Blanche, l’esprit de Paris est préservé. Et c’est déjà une victoire. » explique Céline Fremault.
Pour rappel, le sommet de Paris, unanimement qualifié d’historique, adoptait un accord global, ambitieux et légalement contraignant. Cet engagement n’est aujourd’hui pas remis en question puisque « la proclamation de Marrakech » de ce 17 novembre appelle à accroître l’ambition et à renforcer la coopération internationale. A l’heure du repli sur soi et du nationalisme, il est important de souligner que le texte appelle aussi à une solidarité forte avec les pays les plus vulnérables.
A cet égard, la désignation d’un pays insulaire et du Sud -fortement vulnérable aux changements climatiques- à la présidence de la prochaine COP constitue un nouveau signal important dans ces négociations climatiques. « J’y vois la confirmation que toutes les voix portent et doivent être entendues dans le cadre de notre combat face à l’urgence climatique » conclut Céline Fremault.