C’est avec beaucoup d’attention que la Ministre Céline Fremault a pris connaissance, ce matin dans la presse, des consignes de vols que la compagnie Ryanair donne à ses pilotes afin de réduire au maximum le bruit du survol sur le territoire de la Région bruxelloise.
Pour la Ministre de l’Environnement et de la Qualité de vie, ces consignes, données au sommet de la hiérarchie d’une compagnie aérienne, montrent une fois de plus toute l’utilité de l’arrêté bruit et sa très grande légitimité. Indéniablement, les débats autour de la suppression de la tolérance, entrée pleinement en vigueur le 22 avril dernier, ont permis de mettre en lumière la législation et ses effets protecteurs.
« Je me félicite de constater que certaines compagnies aériennes sont sorties de la logique de contestation pour adopter une logique d’adaptation à notre arrêté bruit, c’est une avancée remarquable. Qu’on ne s’y trompe pas, le plus important n’est pas d’augmenter le nombre d’amendes mais bien de diminuer les nuisances. Si les adaptations des compagnies génèrent moins de bruit, tout en garantissant la sécurité aérienne, c’est tant mieux. » explique la Ministre.
Pour Céline Fremault, ces adaptations démontrent une fois de plus que la suppression de la tolérance n’est pas une arme de destruction économique massive contrairement à ce qu’ont laissé croire différents protagonistes ces derniers mois. Par ailleurs, les chiffres dévoilés par Brussels Airlines hier et qui objectivaient une progression record en terme de passagers au mois d’avril en sont une autre preuve évidente.
Les consignes de Ryanair illustrent aussi la possibilité de mettre en œuvre sans tarder des Quick Wins, des solutions rapides qui diminuent l’impact du bruit sur les riverains sans porter atteinte à l’activité économique d’une compagnie aérienne qui opère depuis Bruxelles.
« Evidemment, toutes ces adaptations, qui doivent évidemment d’abord tenir compte du critère sécurité, ne constituent qu’un premier pas et cette ‘optimisation du décollage et des routes’ n’est pas suffisante. Une pièce du puzzle reste indispensable : la solution structurelle du gouvernement fédéral. C’est elle et elle seule qui permettra de donner un cadre stable et propice au développement de l’aéroport et des compagnies aériennes tout en préservant la qualité de vie de tous les habitants. » conclut la Ministre.