Inauguration du nouveau bâtiment de Bruxelles Environnement
Monseigneur,
Monsieur le Ministre Président,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités,
Chers amis,
Quelle joie pour moi de vous accueillir dans ce bâtiment moderne et innovant sur le plan architectural, quel plaisir de vous voir si nombreux dans ce temple dédié à l’environnement, un lieu d’une importance capitale pour une ville qui l’est évidemment tout autant à nos yeux.
Lorsque je suis arrivée à la tête de l’administration de l’environnement et de l’énergie de la région de Bruxelles Capitale, c’était il y a quelques mois, j’ai tout de suite pris la mesure des responsabilités qui sont les miennes.
Le déménagement de Bruxelles Environnement, pour sa partie opérationnelle, coïncidait, à quelques semaines près, à la date de ma prise de fonction. Une symétrie temporelle qui me laisse penser que tout n’est pas forcément dû au hasard. Nouvelle structure, nouvelle Ministre et surtout un nouveau cap dans la façon de penser l’environnement à Bruxelles, j’aurai l’occasion d’ y revenir.
Ce bâtiment, totalement passif, est un exemple en matière de performance énergétique. L’isolation poussée et une bonne étanchéité de l’air permettent de consommer jusqu’à 96% de gaz en moins par rapport à l’ancien siège de Bruxelles Environnement.
La géothermie permet, de son côté, de réguler la température toute l’année et une pompe à chaleur utilise la température des eaux de la nappe phréatique.
Quant au 700 m2 de panneaux photovoltaïques qui sont intégrés dans la toiture, ils produisent près de 88 000 KWh d’électricité verte par an.
Je pourrais continuer longtemps à vous énumérer les performances de ce lieu extraordinaire mais je voudrais aussi m’arrêter un instant sur l’une des vocations de ce bâtiment : devenir l’un des symboles d’un quartier en plein essor.
Ce n’est un secret pour personne, le gouvernement, dont je suis membre, a décidé de travailler en priorité sur la zone du canal. Concrètement, l’action publique s’attachera, dans les 5 prochaines années, à sa transformation comme nouvelle colonne vertébrale de la Région.
Le canal ne doit plus être cette rupture dans notre territoire mais plutôt un trait d’union entre le Nord et le Sud de notre capitale.
La présence d’une grande administration ici à Tour et Taxis a donc, à cet égard, beaucoup de sens.
En le regardant de l’extérieur, cet édifice me fait songer à un grand bateau à l’allure de paquebot. Ce soir, il largue ses amarres, en quelque sorte, en votre présence pour voguer sur les eaux si proches du canal.
Une embarcation moderne qui abandonne aussi les conventions pour s’inventer de nouveaux modes de travail. Une nouvelle organisation interne, des bureaux et des espaces partagés où l’énergie insufflée par les membres du personnel crée de l’émulation, de la stimulation positive.
Plus que des espaces de travail, les volumes que vous découvrirez tout à l’heure ont pour objectif de valoriser l’échange et les rencontres humaines. Tout ici est ouverture et transparence.
Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour saluer le travail de tous les fonctionnaires qui ont opéré un virage à 180 ° remarquable sur le volet organisationnel.
Sur le fond, les défis n’attendent pas. Les ressources de la planète se raréfient, la terre se réchauffe et la biodiversité est menacée. « Et Bruxelles dans tout ça ? », me direz-vous. Quel peut bien être son impact? Eh bien, je suis convaincue qu’aussi locaux qu’ils soient, tous les gestes, toutes les mesures pour préserver notre cadre de vie et celui de nos enfants ont leur importance.
Comment ne pas comprendre que la réduction du CO2 à Bruxelles contribuera, même de façon modeste à faire reculer le phénomène de désertification dans certaines régions du monde ? Et sur la pollution du canal, j’y reviens, comment ne pas admettre qu’elle influence d’une manière ou d’une autre les zones de culture des moules de Zélande pour ne citer que cet exemple?
La pollution n’a pas de frontières, c’est cela aussi que les Bruxellois ne doivent pas oublier . Nous devons leur permettre de comprendre , et dès le plus jeune âge, que leur gestes pour l’environnement contribuent à l’amélioration du cadre mondial. Cela est d’autant plus important que 2015 verra à Paris l’organisation d’un sommet mondial pour le Climat qui s’annonce d’ores et déjà comme décisif pour les générations actuelles et futures.
Ces messages nous devons continuer à les délivrer avec toujours plus de force et de convictions.
Ce nouveau bâtiment nous aidera à y parvenir, il est au service de tous les Bruxellois. C’est à eux qu’il est destiné. Il ne s’agit pas ici de mots lancés en l’air mais d’aspects très concrets. Trois lettres et une structure permanente matérialisent d’ailleurs cette volonté, Le BEL pour Bruxelles Environnement Leefmilieu.
Un centre ouvert ici même au rez-de-chaussée et au premier étage, dont vous pourrez découvrir en primeur le site internet : bel.brussels.
Tout un chacun pourra librement venir dans cet espace innovant, convivial et lumineux pour s’informer, se restaurer, pour visiter des expositions ou pour organiser un évènement. Un lieu unique et rassembleur pour découvrir la ville d’aujourd’hui et de demain. Une ville qui combinera qualité de vie, développement économique et respect de l’environnement.
Un Bel avenir voilà ce que je souhaite à cet édifice ambitieux, aux gens et aux projets qu’il abrite.
Je vous souhaite une agréable visite et une belle soirée. Je vous remercie.
La Ligue des familles remet une pétition signée par 10 000 familles, à Céline Fremault et Maxime Prévot, ministres des allocations familiales
Je tiens tout d’abord à remercier la Ligue des Familles pour sa collaboration riche et active à la réflexion en cours sur l’avenir des allocations familiales.
Les informations que vous avez données, les réactions que vous avez suscitées et compilées au cours des derniers mois, contribueront à alimenter nos débats et à déterminer les leviers les plus efficaces d’une politique qui réponde aux besoins et attentes des familles d’aujourd’hui.
Comme vous, je suis consciente et convaincue du fait que les allocations familiales constituent un élément essentiel du revenu des familles. Les allocations familiales sont avant tout un droit de l’enfant. Elles doivent permettre de répondre aux besoins liés à l’éducation, à la scolarité, aux soins à apporter aux enfants. Ces enfants évoluent dans des paysages familiaux bien différents de ce qu’ils étaient à l’origine des allocations familiales. Nous constatons aujourd’hui par exemple, un nombre croissant de familles recomposées et de familles monoparentales. Notre nouveau modèle devra en tenir compte, faire preuve de réalisme et de modernité. La progressivité des allocations familiales telle qu’elle existe aujourd’hui ne répond plus à aucune logique ni à aucun besoin. L’octroi d’un montant unique par enfant est dès lors une piste légitime et sérieuse, en veillant toutefois à ne pas pénaliser les familles nombreuses existantes.Nous sommes également très sensibles à la situation des familles monoparentales, qui sont principalement des femmes. Et nous savons que 40 % des femmes seules avec enfants vivent sous le seuil de pauvreté. C’est un signal que nous ne pouvons ignorer.
Mais je souhaite très clairement respecter le travail des groupes qui étudient ces questions et il me semble encore prématuré de nous prononcer de manière précise sur chacun des points de votre proposition. D’autant que nous avons la responsabilité de veiller à une neutralité budgétaire.
Quant au choix de la transition ou de définition du modèle de droits acquis, il pose une double question : celle de la légalité et celle de la faisabilité. Actuellement, Famifed réalise pour nous une étude juridique relative aux droits acquis. Sur base de ces conclusions, nous consulterons les organismes de paiement pour prendre la mesure des implications pratiques des différents systèmes.
Vous le voyez, notre intention est bien de prévoir une période de transition, avec des droits acquis. Mais de nouveau, nous optons pour une réflexion concertée plutôt que la précipitation. Les enjeux méritent notre prudence et notre vigilance.
Outre la définition des montants, suppléments, conditions d’octroi, le chantier des allocations familiales comporte d’autres volets. Des Groupes de Travail s’investissent déjà depuis plusieurs mois pour définir la structure qui accueillera les allocations familiales lors de la reprise pleine et entière de la compétence. Notre première priorité est de garantir la continuité des paiements. Cela passe par la définition d’un circuit de paiement stable, compétent, ayant la maîtrise de son activité.
A ce sujet, je peux vous rassurer. Tant à Bruxelles qu’en Wallonie, les projets de textes relatifs à l’OIP prévoient une gestion paritaire, avec une représentation des familles, comme c’est actuellement le cas au sein de Famifed. Nous avons bien l’intention de profiter le l’expérience et du bagage des acteurs des secteurs au sein de l’OIP. Ces textes ne sont actuellement pas encore approuvés par le Gouvernement wallon et je me dois d’observer une certaine réserve, mais notre intention est bien d’associer les représentants des familles à la gestion de la branche allocations familiales de l’OIP. C’est d’ailleurs prévu dans la déclaration de politique régionale.
D’autres études sont en cours et concernent les accords de coopération nécessaires entre les 4 Entités, notamment pour garantir la liberté de circulation de nos concitoyens. Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, nous restons ouverts à la collaboration avec toute autre Entité qui en manifesterait l’intention. A ce jour cette volonté explicite de collaboration s’est manifestée de manière forte et spontanée en Région Wallonne et en Cocom. Notre souhait est de tendre vers une cohérence maximale, dans le respect des spécificités de chacun. Il nous paraît obligatoire de nous parler et de veiller à la libre circulation de nos concitoyens, sans que ces mouvements ne leur occasionne des interruptions de paiements ou d’inutiles tracasseries administratives.
Un deuxième élément, non négligeable, sont les économies d’échelles que nous pouvons réaliser en unissant nos efforts.
Vous le voyez, le chantier est gigantesque et comporte différents volets. Il est de notre responsabilité d’en bien cerner tous les aspects, tous les obstacles, tous les enjeux, et de ne rien laisser au hasard.
Dans le même esprit, la date effective de la reprise de la compétence sera fixée ultérieurement.Nous sommes actuellement dans une période transitoire. A partir du 1er janvier 2015, nous pouvons modifier les barèmes des prestations familiales et nous supportons la charge financière du secteur. A partir du 1er janvier 2016 et au plus tard le 31 décembre 2019, la pleine gestion du système doit être assurée par les entités fédérées.
Notre intention est de reprendre la pleine compétence avant l’échéance du 31 décembre 2019. Mais il me paraît préférable de fixer la date en fonction de l’avancement des Groupes de travail. Nous souhaitons également une concertation avec les autres Entités sur ce sujet.
Pour conclure, je voudrais une nouvelle fois vous remercier pour votre action et votre collaboration constructive. Les pistes de réflexion que vous nous livrez aujourd’hui sont pertinentes et méritent toute notre attention. Elles devront aussi, ne l’oublions pas, être mises en perspective suivant les impératifs de neutralité budgétaire.
En tout état de cause, il est pour moi évident que nous poursuivons un même objectif : l’intérêt des familles et des enfants bénéficiaires d’allocations familiales.
HIGH-LEVEL SEGMENT OPENING STATEMENT – BELGIUM

Monsieur le Président, Vos Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le récent rapport du GIEC portant sur les bases scientifiques du changement climatique ne laisse aucune place à l’hésitation. La direction dans laquelle nous nous sommes engagés est claire, et les impacts qui y sont associés sont inacceptables. Je trouve malgré tout des sources d’espoir dans ces rapports qui s’accumulent sur notre table. Cette année encore, il nous a été prouvé que la croissance économique est totalement compatible avec la lutte contre les changements climatiques, et que des mesures rapides et ambitieuses pour inverser la tendance actuelle seront beaucoup moins coûteuses que l’action retardée.
Colloque ” Vers un meilleur confort acoustique dans l’école de demain “

Bonjour à tous et toutes,
Tout d’abord je suis très heureuse de vous accueillir aujourd’hui dans ce splendide bâtiment tout juste investi par les employés de Bruxelles-Environnement et en particulier dans cette auditorium. Vous avez la chance d’être parmi les premiers à bénéficier de cette salle destinée à la promotion de l’environnement à Bruxelles.
Vous avez été très nombreux (+ de 120 personnes) à montrer votre intérêt à l’acoustique dans les écoles et je m’en réjouis car cela regroupe plusieurs thématiques qui me tiennent à cœur : la qualité de vie, l’environnement, l’enseignement,…